domenica 19 febbraio 2012

Scheda A. Fogazzaro
















Antonio Fogazzaro               Piccolo mondo antico           Vimercate, La Spiga, 1994


Rievocazione piena di folclore dell’ambiente naturale e umano intorno al lago di Lugano.
Pag. 62 : nel temperamento don Franco assomiglia a Renzo e Luisa a Lucia.
“ La poesia di Franco era più ardita, fervida e appassionata, la poesia di Luisa era più prudente; così i sentimenti di Franco gli fiammeggiavano sempre dagli occhi, dal viso, dalla parola e quelli di Luisa non davano quasi mai fiamme ma solo coloravano il fondo del suo sguardo penetrante e della sua voce morbida.
Pag. 66 : nel dialogo tra il professor Gilardoni e Luisa vengono manifestati gli interessi filosofico-religiosi dell’autore e non soltanto morali ( come per il Manzoni ).
Franco, come Corrado Silla di Malombra, è un inetto, vive a carico del signor Ribera, dedicandosi alla musica, alla poesia e al giardinaggio, incapace di dedicarsi a un’attività borghese, nonostante la laurea in legge. Il suo è un carattere debole, mentre temperamento forte e risoluto è quello di Luisa.
Pag. 131 : la lettera di Luisa a Franco rivela le convinzioni dell’autore in materia di fede, in particolare una critica nei confronti dei riti della Chiesa e della superficialità dei fedeli che si accontentano delle prediche dei preti. Un sostanziale anticlericalismo, pur tuttavia cristiano. Probabile influsso della Vita di Gesù di Ernest Renan, che sostiene le ragioni del sentimento e del cuore contro il farisaismo e l’interesse dei sacerdoti. Vedi cap. XIII, pag. 257 di Renan, Vie de Jésus, ed. Gallimard, 1974 :  
“ C'est là que Jésus passait ses journées, durant le temps qu'il restait à Jérusalem. L'époque des fêtes amenait dans cette ville une affluence extraordinaire. Réunis en chambrées de dix et vingt personnes, les pèlerins envahissaient tout et vivaient dans cet entassement désordonné où se plaît l'Orient. Jésus se perdait dans la foule, et ses pauvres Galiléens groupés autour de lui faisaient peu d'effet. Il sentait probablement qu'il était ici dans un monde hostile et qui ne l'accueillerait qu'avec dédain. Tout ce qu'il voyait l'indisposait. Le temple, comme en général les lieux de dévotion très fréquentés, offrait un aspect peu édifiant. Le service du culte entraînait une foule de détails assez repoussants, surtout des opérations mercantiles, par suite desquelles de vraies boutiques s'étaient établies dans l'enceinte sacrée. On y vendait des bêtes pour les sacrifices ; il s'y trouvait des tables pour l'échange de la monnaie ; par moments, on se serait cru dans un bazar. Les bas officiers du temple remplissaient sans doute leurs fonctions avec la vulgarité irréligieuse des sacristains de tous les temps. Cet air profane et distrait dans le maniement des choses saintes blessait le sentiment religieux de Jésus, parfois porté jusqu'au scrupule. Il disait qu'on avait fait de la maison de prière une caverne de voleurs. Un jour même, dit-on, la colère l'emporta ; il frappa à coups de fouet ces ignobles vendeurs et renversa leurs tables. En général, il aimait peu le temple. Le culte qu'il avait conçu pour son Père, n'avait rien à faire avec des scènes de boucherie. Toutes ces vieilles institutions juives lui déplaisaient, et il souffrait d'être obligé de s'y conformer. Aussi le temple ou son emplacement n'inspirèrent-ils de sentiments pieux, dans le sein du christianisme, qu'aux chrétiens judaïsants. Les vrais hommes nouveaux eurent en aversion cet antique lieu sacré. Constantin et les premiers empereurs chrétiens y laissèrent subsister les constructions païennes d'Adrien. Ce furent les ennemis du christianisme, comme Julien, qui pensèrent à cet endroit. Quand Omar entra dans Jérusalem, l'emplacement du temple était à dessein pollué en haine des Juifs. Ce fut l'islam, c'est-à-dire une sorte de résurrection du judaïsme dans sa forme exclusivement sémitique, qui lui rendit ses honneurs. Ce lieu a toujours été antichrétien.
L'orgueil des Juifs achevait de mécontenter Jésus, et de lui rendre le séjour de Jérusalem pénible. A mesure que les grandes idées d'Israël mûrissaient, le sacerdoce s'abaissait. L'institution des synagogues avait donné à l'interprète de la Loi, au docteur, une grande supériorité sur le prêtre. Il n'y avait de prêtres qu'à Jérusalem, et là même, réduits à des fonctions toutes rituelles, à peu près comme nos prêtres de paroisse exclus de la prédication, ils étaient primés par l'orateur de la synagogue, le casuiste, le sofer ou scribe, tout laïque qu'était ce dernier. Les hommes célèbres du Talmud ne sont pas des prêtres ; ce sont des savants selon les idées du temps. Le haut sacerdoce de Jérusalem tenait, il est vrai, un rang fort élevé dans la nation ; mais il n'était nullement à la tête du mouvement religieux. Le souverain pontife, dont la dignité avait déjà été avilie par Hérode, devenait de plus en plus un fonctionnaire romain, qu'on révoquait fréquemment pour rendre la charge profitable à plusieurs. Opposés aux pharisiens, zélateurs laïques très exaltés, les prêtres étaient presque tous des sadducéens, c'est-à-dire des membres de cette aristocratie incrédule qui s'était formée autour du temple, vivait de l'autel, mais en voyait la vanité. La caste sacerdotale s'était séparée à tel point du sentiment national et de la grande direction religieuse qui entraînait le peuple, que le nom de « sadducéen » (sadoki), qui désigna d'abord simplement un membre de la famille sacerdotale de Sadok, était devenu synonyme de « matérialiste » et d' « épicurien ». “

La capacità d’introspezione psicologica è addirittura sublime ( vedi episodio della morte di Maria ) così come è mirabile l’abilità di rappresentare i personaggi in azione ( il ritorno a Oria di don Franco dal Piemonte assomiglia vagamente alla fuga di Renzo verso l’Adda ).
Pag. 168 : interessi spiritistici dell’autore che si riflettono nel personaggio di Gilardoni e nella credulità di Luisa, che cerca conforto per la perdita della figlia Maria. Fogazzaro cita Eliphas Levi.



http://www.google.it/url?sa=t&rct=j&q=eliphas%20levi&source=web&cd=1&sqi=2&ved=0CDkQFjAA&url=http%3A%2F%2Fit.wikipedia.org%2Fwiki%2FEliphas_L%25C3%25A9vi&ei=179AT9-EI9HR4QTu_s2BCA&usg=AFQjCNGIKXP9A9Ny6KgQwvE-I6pIfPjc1g

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